Une nouvelle édition du #CoachingDojo de Bordeaux a eu lieu ce samedi.
Nous avons été accueillis par ekino Bordeaux grâce à Alexandre, dans des conditions de confort hors du commun.
S’il est indéniable que le lieu est important dans la pratique du coaching, ekino a mis la barre très haute à travers le cadre proposé qui a contribué à passer une très belle journée. Merci ekino, et merci Alexandre d’avoir rendu cela possible.
Cette édition fût aussi l’occasion d’agrandir le cercle des encadrants du #CoachingDojo de Bordeaux puisque Patrick nous a rejoins, Karine, Fabrice, Jérôme et moi.
Peut-être cela nous permettra-t-il à l’avenir d’ouvrir les sessions à un nombre de participants plus important … qui sait ;-).
En attendant, nous avons passé une très belle journée, pleine d’échanges toujours inédits et toujours enrichissants.
Merci aux participants, à nos hôtes, et à mes pairs pour l’avoir rendue possible.
Sans compter que Caroline est manifestement venue avec une petite idée en tête 😁 :
Super #CoachingDojo aujourd’hui à Bordeaux. Pratique, apprentissages, échanges et bienveillance au rendez-vous. Merci +++ Motivée pour en organiser un à Paris dans les mois à venir 😊
Et encore une fois, nous avons été surpris par l’engouement pour cette nouvelle journée proposée avec Karine, Fabrice et Jérôme : les 30 inscriptions proposées sont à nouveau parties dans la journée.
Cette édition s’est encore déroulée dans des conditions idéales grâce à l’accueil de Zenika Bordeaux, qui nous a renouvelé sa confiance, et dont nous avons pleinement profité en interne comme en externe :
J’en profite aussi pour remercier mes acolytes : Karine, Fabrice et Jérôme, ainsi que l’ensemble des participants. C’est grâce à vous tou.te.s que la magie à encore opérée.
En bref : quelle belle journée !
Je ne me lasse pas de ces journées qui sont nées d’une proposition d’Isabel et Fabrice il y a maintenant plus de 3 an :
Grâce à Vanessa, nous avons été accueillis par OnePoint Bordeaux dans d’excellentes conditions. Merci à eux.
Tout le reste de la magie de cette journée tient en ce que les participants y ont amené. Et autant dire que nous avons eu le droit, à nouveau, à beaucoup de générosité.
Bref, les participants nous rapportent une journée enrichissante et revitalisante. Je suis tenté de le croire aux vues de ce qu’elle l’a été pour nous.
Dans les arts martiaux, un dojo est un lieu dans lequel nous allons rechercher la maîtrise d’un art à travers la pratique et la répétition de gestes. Pour un aspect historique et plus complet, je vous invite à consulter Wikipédia.
En ce qui concerne le Coaching Dojo, l’esprit est conservé à travers son objectif :
Proposer un espace dans lequel tout participant pourra découvrir et/ou expérimenter, pratiquer, répéter des gestes de coaching.
Car le sujet est bien là : vous allez y pratiquer sur une journée entière de petites séances de coaching, en petits groupes, introduisant progressivement de nouvelles techniques de coaching.
Le public du Coaching Dojo
Un Coaching Dojo est destiné à tout type de public, du débutant souhaitant découvrir ce qu’est le coaching, au professionnel expérimenté souhaitant partager et s’enrichir auprès des autres participants.
Le seul prérequis pour les participants est d’accepter d’être contributeur sur l’ensemble de la journée, et non simple consommateur.
Lorsqu’un Coaching Dojo est proposé gratuitement, ce qui est le modèle pour le moment sur Bordeaux, il est demandé aux participants d’amener un plat salé ou sucré, ainsi qu’une boisson à partager de façon conviviale lors de la pause du midi.
Le cadre du Coaching Dojo
Il s’agit là d’un socle essentiel pour proposer un Coaching Dojo et celui-ci doit être assuré par un coach formé, en particulier aux éléments déontologiques et de posture nécessaires à une pratique sécurisée du coaching.
Sur Bordeaux, ce cadre est assuré par 1 coach formé pour 4 à 5 participants.
Le cadre proposé est le suivant :
Cas de coaching : le/la coaché(e) amène des problèmes de préférence “retraités”.
Confidentialité : les cas abordés lors des coachings ne doivent jamais être évoqués en dehors du groupe.
Environnement : l’environnement est positif et bienveillant.
Objectif : la résolution des problèmes n’est pas l’objectif. Il s’agit d’un dispositif pédagogique permettant de pratiquer des techniques.
Apprentissage constant : chaque instant sera une occasion de progresser et d’apprendre les uns des autres, les uns avec les autres.
Assistance : les personnes doivent pouvoir compter les unes sur les autres, s’encourager et se soutenir mutuellement.
Limites : les limites doivent être claires, ce qui est OK, ce qui ne l’est pas. Les personnes doivent pouvoir l’exprimer sans peur du jugement et dans un cadre sécurisant.
Engagement : chaque personne respecte le cadre du Coaching Dojo et s’engage dans le processus en comprenant ce qu’exige la relation.
Le lieu d’accueil du Coaching Dojo
Le lieu fait pleinement partie du cadre, mais justifie ici une explication spécifique.
Le lieu d’accueil doit permettre :
à l’ensemble du groupe de se regrouper pour les phases de synchronisation telles que l’accueil, le lancement, les feedbacks communs, la clôture, mais aussi pour partager de façon conviviale un déjeuner facilitant les échanges et partages libres.
à des groupes de 4 à 6 personnes de s’isoler pour pratiquer des séances de coaching de façon confortable et confidentielle (Cf. le cadre). Cela implique entre autre choses, que le lieu doit pouvoir être totalement dédié au Coaching Dojo le temps de son déroulement.
Nous sommes généralement accueillis gratuitement par des sociétés et portons une attention particulière à limiter un maximum l’empreinte de notre passage.
Le déroulement
Le programme d’une journée de Coaching Dojo s’étale sur une journée complète de 09h00 à 18h00 et s’oriente généralement autour de la trame suivante :
09h00 – 09h15 : Accueil
09h15 – 09h25 : Présentation / rappel du cadre
09h25 – 10h00 : Inclusion Nous diversifions les activités d’inclusions, mais recherchons généralement à proposer une activité permettant :
une mise en action des participants,
une première mise en relation des participants,
éventuellement, une première expérimentation de la pratique du questionnement.
10h00 – 12h00 : Deux itérations éventuellement guidées
12h00 – 13h30 : Pause déjeuner
13h30 – 14h00 : Icebreaker / Energizer L’idée ici est de replacer les participants dans l’énergie nécessaire aux itérations suivantes.
14h00 – 17h30 : Deux à trois itérations Selon la bonne tenue du timing.
17h30 – 18h00 : Déclusion Activité permettant une dernière mise en commun et un ancrage des éléments retenus de la journée. En prime, il s’agit souvent d’un moment privilégié d’échanges de chaudoudoux avant de faciliter la séparation du groupe.
Comme tout programme, il s’agit d’une intention initiale plus ou moins tenue selon la dynamique du moment.
Revenons à présent sur le déroulement d’une itération.
Autant de groupes se forment que coachs assurant le cadre.
Dans chaque groupe, les participants se répartissent 3 rôles
le/la coaché(e) : un participant qui offre une aspiration ou un problème retraité au coach pour lui permettre de s’exercer, et sans attente de résolution au sien d’un si court exercice.
le/la coach : un participant qui expérimente des outils de base tels que le questionnement, la reformulation, l’écoute, une posture d’accueil non-jugeant, etc., et les divers outils d’accompagnements partagés durant la journée. Le tout, en vue d’accompagné le coaché à identifier lui-même ses propres solutions. Lui non-plus ne doit pas se mettre une pression excessive à tenter d’amener le coaché plus loin que ce que ne permet une durée d’exercice si courte.
les observateurs : les autres participants endossent un rôle très spécifique, celui d’observateurs. Il s’agit d’adopter une position « méta » afin d’observer la relation coach/coaché avec un recul permettant d’observer des effets que les protagonistes observés ne voient pas nécessairement de par leur implication.
Ces observations seront ensuite restituées autour de ce qui a été vu, entendu et ressenti par les observateurs, en s’appliquant à ne pas porter de jugement, ni à refaire le coaching.
éventuellement un timekeeper : responsable de la tenue des timings définis. Il peut aussi, à la demande du coach, signaler discrètement des temps intermédiaires.
Enchaînement de 3 bulles de coaching de 15 minutes qui se déroulent selon le timing suivant :
10 minutes de mise en situation
5 minutes de feedback au sein du groupe
changement des rôles à chaque tour
15 minutes de feedback et de partage en commun.
L’annonce
Pour finir sur un dernier partage, voici le pitch élaboré par Karine pour annoncer les Coaching Dojo sur le Meetup.
Un Coaching Dojo sur Bordeaux le … : et si vous veniez nous y rejoindre ?…
Mais avant toute chose, qu’est-ce que le coaching dojo et à qui ce type de journée est-il destiné ?
Que vous soyez coachs ou non coachs, vous avez envie de découvrir et/ou vous entrainer à la pratique du coaching, alors cette journée est faite pour vous !
Au travers de petits exercices où chacun aura un rôle à jouer, vous allez découvrir à quel point chacun d’entre nous possède la possibilité de se développer personnellement, pour permettre à l’autre de pouvoir cheminer et trouver ses propres solutions.
Créer l’alliance, adopter une posture d’accueil, d’écoute, de reformulation et de questionnement, avoir un regard bienveillant et non jugeant, … autant de techniques à la portée de tous, mais qui nécessitent de l’entrainement et de la prise de recul pour pouvoir aider l’autre à avancer dans ses problématiques et trouver ses propres solutions.
Alors si vous avez envie de participer à cette journée, d’enrichir les autres de ce que vous êtes et de vous enrichir de ce que sont les autres, n’hésitez plus une seconde et venez nous rejoindre. Chaque instant sera l’occasion de progresser et d’apprendre les uns des autres, les uns avec les autres !
Sans oublier, l’occasion de partager un bon moment de convivialité.
Cette journée est entièrement gratuite. Elle se veut résolument ouverte à tous, avec pour seules conditions :
– Participer à l’ensemble de la journée : de 9h00 à 18h00
– Amener un plat sucré ou salé, ainsi qu’une boisson, que nous partagerons au moment du déjeuner pris en commun
– Annuler votre participation si vous ne pouvez plus venir, pour permettre à d’autres personnes de pouvoir participer (le groupe étant limité à … personnes pour permettre de pratiquer dans de bonnes conditions).
Pour ce qui est du lieu, nous sommes preneurs d’un lieu d’accueil s’inscrivant dans le cadre de cet événement, à savoir :
– Permettre à l’ensemble du groupe de se regrouper pour les phases de synchronisation telles que l’accueil, le lancement, la clôture, mais aussi pour partager le déjeuner.
– Permettre à des groupes de 4 à 6 personnes de s’isoler pour pratiquer des séances de coaching, de façon confortable et confidentielle.
Alors n’hésitez pas à revenir vers nous 😉.
Voilà, je pense avoir fait le tour.
Une dernière précision : nous ne sommes pas propriétaires de ce modèle de Coaching Dojo. Si vous avez les moyens d’en assurer le cadre, n’hésitez pas à le proposer prêt de chez vous, et à partager vos retours.
Pour information, j’ai déjà évoqué les précédents Coaching Dojo de Bordeaux via le fil suivant : #CoachingDojo.
Grace à une équipe d’organisation motivée, des sponsors inspirés, et un ensemble de speakers de qualité, nous avons à nouveau pu profiter de 2 jours agréables et constructifs. Merci à tout ce monde.
Ces deux jours ont aussi été l’occasion de retrouver quelques amis que je ne vois qu’à l’occasion de ce type de conférences, et sincèrement, c’est vivifiant !
J1 – Accueil des organisateurs
Cette année, les organisateurs ont présenté l’Agile Tour à travers son histoire, et son rayonnement dans le monde, puis la spécificité de l’Agile Tour de Bordeaux dont ils ont souhaité conserver la gratuité.
J1 – The Long Road
Sandro MANCUSO (@SandroMancuso) nous livre ici sa vision de la construction d’une carrière. En s’appuyant sur son propre parcours, il nous propose quelques clefs de réflexion sur ce qui peut être attendu d’une relation avec un employeur, et de ce que l’on peut attendre d’un emploi.
Les gens qui réussissent font des envieux, mais on ne se rend pas nécessairement compte du travail, des efforts et des sacrifices qu’ils ont eu à réaliser pour réussir. Alors que finalement, ils n’ont pas plus de temps que nous, et qu’ils ont aussi des contraintes professionnelles et personnelles, voire même des familles. Pourtant, le manque de temps n’est pas une excuse pour eux.
Les personnes qui réussissent ont une profession, pas un emploi.
Il peut être nécessaire de parfois faire demi-tour et retourner par exemple sur les bancs de la faculté. Sandro lui-même a dû le faire, ainsi que de réapprendre l’anglais.
Certains ont plus de contraintes que d’autres dans la vie … mais c’est la vie. Pour autant, il n’y a pas qu’une seule façon de construire une carrière.
Votre carrière peut être limitée par le cadre de votre compagnie (qui a ses propres contraintes).
On doit construire sa carrière, mais pas son CV (pas au détriment de la société pour laquelle on travaille). Il peut y avoir une divergence d’intérêts au bout d’un moment. C’est qu’il est temps de se séparer.
Chaque emploi est un investissement.
Qu’en attendez-vous en retour ?
Quand changer d’emploi ? Il vaut mieux rechercher un nouvel emploi lorsque tout va bien car on prend de mauvaises décisions lorsque l’on est à bout.
Quel est le job de mes rêves ? La vraie question est « Qu’est-ce qui ferait que je me lève tous les matins par plaisir ? »
Sa façon de décortiquer les annonces d’emploi est un bonheur à écouter … alors que ces annonces sont tellement pathétiques.
Toutes fois, certaines annonces affichent clairement les valeurs de la société. Cela permet de ne pas y répondre si nous ne sommes pas alignés … et c’est une bonne chose pour tout le monde.
Vous ne pouvez pas changer les personnes qui vous entourent, mais vous pouvez changer votre entourage.
Toujours favoriser l’enseignement, l’apprentissage par rapport à l’argent.
Que pourrait-on tirer de la stigmergie dans la collaboration en entreprise, et de préférence dans de très grosses entreprises ?
Selon Lilian, le système pyramidal (ex : armée) est le seul système permettant de travailler à grande échelle.
Mais nous y rencontrons souvent des barrières (improductives et énergivores) à l’action directe.
Les modèles coopératifs peuvent être aussi contraignants (à grande échelle) que le modèle pyramidal, puisqu’ils demandent un consensus.
⇒ C’est un problème lié au « contrôle à priori ».
Lilian nous propose alors de nous tourner vers les termites et les fourmis pour identifier comment elles peuvent être aussi productives avec un tel nombre d’individus.
Un chiffre OFF :
Nous passons 16 ans de notre vie en réunions.
Les termites et les fourmis sont capables de créer des structures de taille impressionnantes, à travers un mécanisme de coordination indirecte, de façon auto-organisé, et selon une boucle « action – trace – action … » poussant à l’action et au choix individuel.
Lilian a, par exemple, identifié des traces de ce modèle chez Wikipédia.
L’idée fondamentalement orientée vers l’action portée par ce modèle est :
Lorsque j’ai une idée, je la propose. J’y vais éventuellement seul, je m’y investi, puis je rends à la communauté mes travaux.
La stigmergie dans les grandes lignes :
par défaut, tout est permis
contrôles à postériori
communication de l’ensemble des initiatives
Kanban est-il un système stigmergique ? Il porte effectivement un modèle de traces porté par ses tâches et ses règles de mouvement.
Mais sincèrement, c’est tellement mieux en direct !
Il nous conte la tentative de création de LA créature agile parfaite.
Créature à laquelle on apprend les méthodes, à laquelle on fait passer les certifications !!! bla bla bla.
Comment autant de théorie et de certifications ont pu ne pas aboutir à la créature agile parfaite ?
Comment tout cela avait pu aboutir à un monstre agile une fois en entreprise ?
Comment un client a pu être insatisfait ?
Et j’ai crié, criééééé … Lean pour qu’elle revienne
à la notion d’hologramme d’Edgar MORIN. Un hologramme est une image où chaque point contient la presque totalité de l’information sur l’objet représenté. Le principe hologrammique signifie que non seulement la partie est dans le tout, mais que le tout est inscrit d’une certaine façon dans la partie.
L’équipier est inclus dans l’équipe, mais l’équipe complète rayonne dans chaque équipier.
L’erreur est le pendant indissociable de l’innovation ⇒ Il doity avoir un droit évident à l’erreur.
Ne pas oublier le plaisir et la fantaisie au travail dans la quête de sens.
Soyez des montres, oui ! Mais soyez des montres gentils !
J’avais déjà profité de cette keynote lors du ScrumDay 2014, et je constate d’une part qu’elle a largement évoluée, et que le fait qu’Alistair fasse l’effort de nous la proposer en français est remarquable et la rend accessible à un plus grand nombre.
En tant que CST (Certified Scrum Trainer), il a dû mettre dans un fichier Excel plus d’une centaine (104) d’objectifs d’apprentissage.
C’était nécessaire dans le cadre du Shu.
Depuis quelques années, il a repris les bases pour simplifier et se concentrer sur l’essentiel.
Pour mémoire :
Shu : suivre une technique pour l’apprendre
Ha : Assembler des techniques
Ri : Départ du dojo (il n’y a plus de règles, ni de sécurité)
Exemple de Shu : On enseigne à plonger selon une technique qu’aucun adulte ne pratique, mais qui permet aux enfants de comprendre le geste.
De même, si on applique les 104 principes listés précédemment, on doit s’en sortir « pas trop mal ».
Exemple de Ha : Une vidéo d’un saut à l’élastique qu’à réalisé Alistair il y a quelques années. Il avait une liberté d’action limitée (dans les choix de saut proposés).
Exemple de Ri : Une autre vidéo d’Alistair lors d’un plongeon sur une falaise de Nice. Il n’y a plus de technique, plus de règle, plus de sécurité : il faut simplement faire et faire bien dès la première fois.
Pour les débutants, il est nécessaire de donner les techniques (passer par le Shu).
Kokoro (revenir aux bases) « Just master the basics ». Pratiquer uniquement les bases pour libérer l’accès aux pratiques avancées.
Future focus : (au lieu de solution focus) Remarquer ce que l’on veut voir dans le futur (qui existe certainement déjà un peu).
Il nous présente une opposition entre la théorie X (un modèle forcé) et la théorie Y (un modèle choisi) de McGregor. Cela lui permet d’introduire le Guest Leadership : pas besoin d’autorité, les gens feront ce qu’il y a à faire.
Lorsque tout fonctionne de façon optimale, que remarquez-vous ?
(Piste Solution Focus proposée par Alistair pour une rétrospective)
En bref, le cœur de l’agilité, c’est :
Livrez
Réfléchissez
Améliorez
Collaborez
L’agilité est devenue mainstream … mal implémentée en général
Perspective évolutionniste : base d’analyse qui se penche sur d’où ça vient et où ça va ?
L’attention est toujours intentionnelle.
Le 1er mécanisme de l’attention : la rétention (pour contextualiser ce qui va suivre)
L’attention est donc un jeu de va et vient entre :
Rétention (retenir)
Protention (projeter)
Et ceci sur 3 niveaux différents.
L’attention peut être attiré par ce qui surprend, ce que certains considéreraient comme une erreur. Voir la bande annonce de « On connait la chanson » ;-).
Team building : Partager un moment collectif, ensemble.
Permettre de s’appuyer sur la rétention mémorielle d’une expérience partagée.
Katherine HAYLES s’est penchée sur les problèmes de déficits de l’attention dans « How we think ».
Ceux qui expérimentent le « flow » (état d’attention particulière) se décrivent « portés comme dans le courant d’une rivière »
Il entraîne :
Concentration intense focalisée sur le moment présent
Disparition de la distance entre le sujet et l’objet
Perte du sentiment de conscience de soi
Sensation de contrôle et de puissance sur l’activité …
Flow : Maximiser ses compétences pour atteindre ses objectifs.
En bref, le flow est un état d’attention ultime.
« Les gens sont … » : connotation péjorative – généralisation qui met de la distance. Cela coupe toute empathie.
« La cible » : Image de target de balltrap. C’est en fait hyper violant.
« harponner le client » : faut-il en dire plus ?
« les personas » : se méfier des personas qui ne sont pas suffisamment personnalisés
« oui, mais dans mon contexte » : Opposé de « les gens » qui est tellement spécialisé que cela exclu.
Dans un processus bienveillant, il doit y avoir une boucle de feedback pour s’assurer que ce que l’on propose est réellement opportun pour la personne.
Bienveillance + Feedback = Bientraitance
« Bonheur au travail » … et le reste du temps ?
L’expression implique une notion d’installation du bonheur.
« la deadline » : tu trace une ligne dans une prison, et tu abats toute personne qui la dépasse.
« l’argent, c’est le nerf de la guerre » : vocabulaire guerrier
« On ne pousse pas en prod le vendredi » : C’est une facilité pour ne pas se pencher sur le problème tiré derrière (c’est même considéré comme « une bonne pratique » ☹)
⇒ Les bonnes pratiques doivent toujours être considérées comme « contextuelles » !!!
Vous souhaitez jeter un œil au support ? C’est par là : pointbar.github.io, mais ne vous attendez pas à ce qu’il soit éclairant sans Antoine ni Stéphane ;-).
J1 – L’enfance perpétuelle : survivre dans une industrie qui croit toujours au Père Noël
Laurent BOSSAVIT (@Morendil) nous propose en keynote de clôture sur ses déboires d’historien de l’informatique contrarié. Son travail chez Agile Alliance a été supprimé. Sa carte de métro des pratiques Agile a été réécrite. Bref … que de frustration.
Pour appuyer des recherches historiques, Laurent nous dévoile le site de Google Ngram Viewer (Recherche d’apparition de termes dans l’ensemble des livres qu’ils ont scannés). Une découverte pour moi !
Le message de Laurent est avant tout l’importance de se tourner vers l’histoire de l’informatique, et du développement en particulier.
Je fais personnellement parti des formateurs qui pratiquent souvent la recontextualisation historique des éléments que je présente. Pour rebondir sur des éléments précédents : c’est porteur de sens. Maintenant je me questionne sur l’opportunité d’en faire une keynote.
J2 – Real options (ou Gaston lagaffe au pays des merveilles)
A travers différentes expériences, et sur un ton truculent, Pascal nous explique combien il est important de différer les décisions car de nombreuses contraintes arriveront plus tard.
L’important pour profiter des bénéfices des « real options » il faut :
identifier les options possibles
identifier la valeur apportée par chaque option
⇒ La valeur de l’option doit toujours être le premier critère considéré
estimer le coût de chaque option
estimer le prix de mise en œuvre de chaque option
identifier la date la plus tardive à laquelle pourra être prise la décision
→ Communiquer sur « Quand décider ? »
⇒ Ici, le classique rétroplanning avec identification des diverses contraintes reste une réponse efficace
identifier la méthode qui permettra de prendre la décision (faire le choix de l’option retenue)
→ Communiquer sur « Comment sera prise la décision à cette date ? »
La communication sur ces deux derniers points est une clef permettant de tranquilliser les personnes impliquées comme les parties prenantes (cela repousse la variabilité du projet).
L’idée derrière cela est que lorsque l’on recherche une solution, nous exploitons généralement un processus de recherche nommé le « Creative Process » :
on part du problème
on génère un maximum d’options (de réponses potentielles à ce problème)
⇒ phase de divergence
on choisit la ou les option(s) retenue(s)
⇒ phase de convergence
on implémente la ou les option(s) retenue(s)
Or, il est problématique de limiter trop top les options car de nombreuses contraintes arriveront plus tard.
Pour challenger les décisions trop rapides, Pascal nous propose la technique du « Oui, mais … ». (Beaucoup de coachs devraient être surpris par cet outil 😉)
De plus, Pascal invite à utiliser la technique de prototypage pour tenter de challenger les délais d’application des diverses options afin de pouvoir encore repousser l’échéance de prise de décision.
« Set-based development » : Si on ne sait pas quelle solution est à adopter, il peut être plus intéressant d’en développer plusieurs. Cela à un coût, qui peut être mis en balance au regard de la valeur apportée.
Pour nous faire une idée sur les Real Options, Pascal nous conseille :
la lecture de la BD « Commitment »
le visionnage de « Mr Nobody »
OFF : Il faut augmenter nos tarifs :
Plus nous sommes payés cher, plus nous sommes pris au sérieux.
Ah, j’oubliais, si vous croiser Pascal au détour d’une conférence, ou autre, demandez-lui de vous raconter l’histoire de Blanche Neige : un décryptage truculent !
Après le succès rencontré à Agile Pays Basque, nous avons à nouveau, avec Fabrice AIMETTI (@fabriceaimetti), proposé un #CoachingDojo en format « conférence » (donc en 2 heures). Samedi matin oblige, il y avait un peu moins de monde que sur l’édition précédente.
Nous étions donc 13 pour cette édition, et pour ceux qui se sont exprimés avant que je prenne cette photo, elle a été appréciée :
Lors du débrief avec Fabrice, nous revenions sur combien une population différente, amenait un déroulement différent au sein du même cadre (qui n’a pas connu cela en formation ?). Alors autant dire que sur cette édition, ce n’est pas le timeboxing que nous avons mis en avant ;-).
Une première pour moi et pour ma fille, et autant dire que cela nous a beaucoup plu.
La démarche est pédagogique et permet d’appréhender les premiers principes d’algorithmie en douceur (et bien-sûr, pas sous ce nom).
Nous avons débuté par une première manipulation sous forme de puzzle via Blockly Game, et sommes ensuite passés sur la plateforme Snap! pour créer un jeu vidéo.
Très ludique !
Tant que j’y suis, je référence ici un lien supplémentaire qui peut être exploité dans ce type d’ateliers :
La troisième édition du #CoachingDojo de Bordeaux de l’année s’est tenue ce week-end.
Nous étions une vingtaine à nous réunir sur Bordeaux pour découvrir, échanger et partager autour de pratiques de coaching.
Bref, une nouvelle édition gérée avec mes co-animateurs(trices) : Karine, Fabrice et Jérôme. Une nouvelle édition mine de rien pas tout à fait comme les autres : nous avions le plaisir d’accueillir pour la matinée, et en guest star, la co-créatrice des Coaching Dojo sur Bordeaux : Isabel.
Comment dire … un kif !
A nouveau accueillis par Zenika Bordeaux qui nous a renouvelé sa confiance, nous avons profité de conditions idéales qui nous ont permis d’aborder la journée en nous focalisant sur nos objectifs du jour. Merci beaucoup Fabien !
En parlant d’objectifs, Jérôme nous a proposé un iceBreaker destiné à permettre à chacun :
de se présenter
histoire d’échanger quelques prénoms entre personnes animées d’une curiosité commune mais qui ne se connaissent pas encore
de présenter sa méteo du moment
histoire de prendre un instant pour respirer, s’écouter, se relier avec son ressenti, le tout à travers l’identification d’une oeuvre l’illustrant
d’identifier et présenter son objectif pour la journée
histoire d’expérimenter l’utilisation d’une projection : vous êtes en fin de journée, elle s’est déroulée de façon optimale, qu’emporterez-vous sous votre couette ce soir ?
Une mise en bouche plutôt cosy qui fait ressortir déjà beaucoup de choses.
Ensuite, nous avons enchaîné comme d’habitude sur quelques itérations de bulles de coaching de 15 minutes (10 minutes de coaching + 5 minutes de feedback). Enfin, ça c’est le plan.
Si les 10 minutes de coaching sont généralement respectées, il est bien rare de se limiter à 5 minutes de feedback. Cette édition n’a pas fait exception puisque la majorité des groupes n’ont pu réaliser que 3 à 4 bulles … et ceci n’est pas un problème 😉.
Une bonne pause déjeuner nous a ensuite permis de reprendre des forces pour la suite, car OUI, le coaching est une pratique au combien agréable, mais aussi énergivore 🙂 :
L’après-midi s’est enfin articulé autour d’une première restitution commune de la matinée, de quelques bulles de coaching supplémentaires, et enfin d’une clôture permettant le partage et l’encrage de quelques découvertes de la journée, de faire un lien avec l’ouverture que nous avait été proposée par Jérôme et de constater que chacun repart fatigué, certes, mais aussi satisfait de sa journée. Et moi le premier : je suis extrêmement satisfait de ma journée.
La deuxième édition (et non la seconde, car elle ne sera pas la dernière) d’Agile Pays-Basque a eu lieu ce week-end.
Autour d’une recette gagnante :
des organisateurs dynamiques et hyper-investis
des sponsors ayant reconnu une conférence de qualité (certains y ont même sûrement reconnu des valeurs communes)
des participants motivés et généreux
cette deuxième édition a relevé le défi de répondre à une première édition qui nous avait déjà tous bluffés.
Un grand merci à tous ces acteurs pour leur investissement !
Comme d’habitude, je vais partager ici quelques notes personnelles qui n’engagent que moi 😉.
Pour moi, la conférence a en fait commencé dès le jeudi soir avec quelques agilistes déjà sur place.
Mais revenons sur le programme officiel.
Nous avons été accueillis à l’ESTIA dès 8:00.
Après un accueil rapide, et une inscription en règle, les organisateurs nous ont présenté la journée et les sponsors sans lesquels nous n’aurions pu profiter de conditions aussi agréables.
Ils ont ensuite invité les speakers de la matinée à pitcher les sessions qui allaient suivre la keynote d’ouverture.
Nous avions évoqué la question avec Fabrice, et force est de constater que le pitch du Coaching Dojo est encore à roder. (Peut-être dans un prochain post).
Les choses sérieuses (ou pas) sont vite arrivées avec Aurélien (@AurelienMorvant) qui nous a proposé une keynote de haut vol.
En toute franchise, les slides sont déjà en ligne (et je vous invite à guetter la sortie de la vidéo) :
Je vais donc me contenter de relever quelques éléments marquants (et ils n’y seront pas tous) :
Aurélien nous offre un parallèle entre le saut à l’élastique (dont il est aussi moniteur sur son temps libre) et la transformation en entreprise.
Plus précisément, entre l’appréhension que l’on peut avoir face à un saut à l’élastique et celle que l’on peut avoir face à un changement professionnel.
Comme en entreprise, il n’y a pas que des volontaires ou des personnes qui ont choisi de sauter.
Nous n’avons pas le droit d’amener les personnes dans NOTRE zone de confort.
Moins de 1% des sauteurs font marche arrière.
Mais alors pourquoi il y a-t-il 16 % de réfractaires systématiques au changement en entreprise ? (Ils ne jouent pourtant pas leur vie !)
Comme en entreprise, il faut trouver du sens. Focaliser sur le POURQUOI, et non sur le POUR QUOI.
Les gens ne sont pas résistants au changement, il sont résistants à être changés.
Bref, une keynote de qualité, pleine d’enseignements. Vivement la publication de la vidéo, je suis certainement passé à côté d’éléments essentiels.
En attendant : vous avez déjà une interview d’Aurélien en vue de cette conférence par ici : https://www.infoq.com/fr/news/2017/09/transformation-agile-saut.
Là, vous pensez que je remplis pour remplir. Pour autant, le fait de proposer la pause café après la keynote d’ouverture plutôt qu’avant est assez rare pour être remarqué et pour interpeller sur l’efficacité de cette pratique. De ce que j’en ai constaté, cela a permis une mise en action de la conférence beaucoup plus rapide que la course habituelle après les participants pour tenter de démarrer dans les temps, et finalement, il n’y a pas eu d’hypoglycémie flagrante à constater.
Bref, un choix stratégique qui semble payant. A garder en tête.
Je ne vais pas rentrer dans le détail de l’organisation de ce Coaching Dojo ici. Il avait la particularité d’être repensé pour être proposé à travers un format de 2 heures en lieu et place d’une journée complète. Cela tire évidemment quelques impacts que je décrierai ultérieurement dans un post spécifique.
Quoi qu’il en soit, nous nous étions fixé avec Fabrice (@fabriceaimetti) une limite de 32 participants. Ils étaient 30, et sont manifestement repartis satisfaits de leur découverte/participation.
Pour cette édition, nous leur avons proposé l’expérimentation de 2 types d’outillage :
un premier tiré de l’approche narrative
un second tiré de l’approche dite « solution focus »
Plusieurs séances ont été proposées durant la pause méridienne. Je n’ai malheureusement pas pu y participer.
J’ai donc débuté mon après-midi par un REX de Aurélie Ambal (@souvir) et Nicolas Savois (@NicoSavois) sur la mise en place, au sein d’une partie de la DSI d’une grande banque, d’un accueil des nouveaux développeurs à travers un accompagnement que je considère comme relevant plus du mentorat technique que du coaching. Cette session ayant été filmée, chacun pourra se faire un avis sur la question.
J’en retiens particulièrement les points suivants :
« Faire sortir le coaché de sa zone de confort pour l’aider à progresser. »
L’accompagnement est formalisé par un point de 30 minutes toutes les semaines entre le développeur et son « coach »
L’accompagnement est ouvert à tous les sujets (bien qu’ils semblent finalement tourner systématiquement autour de problématiques techniques).
De séance en séance, de nouveaux objectifs sont perpétuellement définis. Et certain de ces objectifs sont poussés par le CTO.
La démarche a été très structurée (planification des points, structure des points, usage de checklist, etc.)
A cet accompagnement est adjointe une structure d’évaluation des compétences par Peer Review à travers laquelle les collègues sont sollicités pour évaluer le niveau technique de leurs pairs et les axes d’amélioration qu’ils devraient envisager de travailler.
Bref, il est intéressant de voir ce qui a été mis en place pour permettre aux nouveaux membres des équipes de dev. de vivre une intégration moins douloureuse/solitaire que celle connue il y a quelques années par Nicolas. Si certains choix peuvent surprendre ou questionner, je ne pense pas qu’il y ait de doute sur la bienveillance initiale de cette démarche.
elle nous invite à revenir sur ce que représente la valeur d’un produit.
Le sujet ici est en particulier de ne pas confondre valeur et prix. Alice lance la réflexion à travers l’usage judicieux d’une illusion d’optique (il va falloir attendre la vidéo pour comprendre celle-ci 😉). J’ai adoré !
Elle nous introduit même une notion de « valeur vie » :
Est-ce que je suis prêt à renoncer à 6 mois de ma vie pour acquérir le nouvel iPhone ?
Nous avons ensuite eu le droit au déroulé de conception d’un produit pour minimiser ses chances d’échec. Jetez un oeil au support, cela vous donnera déjà un bon aperçu :
François Salazar (@FrancoisSALAZAR) nous amène à nous plonger sur la notion de « culture ». Car finalement, la question mérite d’être posée :
Qu’est-ce que c’est une culture ?
Pour François, on ne sait pas ce que c’est ; on peut seulement en observer les effets (tel un trou noir – j’adore cette analogie !).
A travers ses différentes expériences d’accompagnements, il nous amène à revenir sur quelques bases théoriques telles que les 2 types de changements de Gregory Bateson, de l’école de Palo Alto, et de Paul Watzlawick.
François nous les définit ainsi :
Changement de type 1 : On change quelque chose, mais on ne modifie pas les règles
Changement de type 2 : Remise en cause du cadre. Peut être surprenant et illogique. En dehors du plateau de jeu.
Il nous donne ensuite quelques pistes intéressantes, pour en arriver à une conclusion détonante :
Attention aux bullshit : Si vous avez besoin d’écrire les valeurs, c’est qu’il y a un problème.
Pour cette conférence aussi, en attendant la vidéo vous pouvez déjà consulter les slides :
Alfred Almendra (@AlfredAlmendra) nous propose un atelier qu’il a lui-même créé : Le Lean Takeoff, destiné à appréhender les pratiques du Lean Startup.
Jetez un œil par ici pour vous faire une idée :
De mon côté, je suis assez fier du financement de notre « Fast Organes » :
un atelier de présentation du jeu Meeting Spicer par Régis Schneider (@RegisBob) pour améliorer la qualité de vos réunions.
la découverte du jeu « Irrationnal Game » par Anne Gabrillagues (@agabrillagues)
-> De nombreuses découvertes sur la nature humaine. Si seulement ils pouvaient traduire ce jeu !!! (Sincèrement, nous sommes là bien loin d’un anglais technique, ce qui rend l’abord du jeu peu évident)
Bref, je ne saurais conclure qu’ainsi :
2 j revitalisants à #AgilePB.
Merci les orgas !
Et à l’année prochaine 😉
Cela fait un moment que je devais faire un retour sur le dernier #CoachingDojo, et le jeu des priorisations ne m’a pas permis d’être plus réactif.
Quoi qu’il en soit, nous étions 23 pour cette nouvelle édition estivale. Accueillis très agréablement par l’équipe de Zenika Bordeaux en bord du lac.
Comme pour les éditions précédentes, nous avions préparé un déroulé basé sur les fondamentaux du #CoachingDojo et agrémenté de quelques nouveautés. Et comme pour les éditions précédentes, nous ne nous y sommes pas tenus 😉 … et cela ne semble avoir dérangé personne.
Cette édition était tout de même particulière de par l’équipe qui la proposait. En effet, depuis le départ d’Isabel pour une destination transatlantique et de par le cadre que nous devons apporter dans ce type d’atelier, nous étions contraints avec Fabrice de limiter drastiquement le nombre de place proposées. Cela a généré des frustrations largement ressenties lors de l’édition 17.1.
Ainsi, Karine et Jérôme se sont joints à Fabrice et moi afin de permettre de proposer ces journées à un plus grand nombre de participants. Je les en remercie encore, et c’est bien grâce à eux que nous avons été en mesure de nous retrouver à 23.
23 participants pour 28 places ouvertes : oui, j’ai encore quelques pistes d’amélioration à explorer pour éviter que certaines personnes intéressées et encore sur liste d’attente ne se retrouvent pas privées d’une participation alors que toutes les places attribuées ne sont finalement pas honorées. (Mais où irions-nous si nous renoncions à nous améliorer ?!?)
Mais croyez-moi, les 23 personnes présentes étaient les bonnes personnes : motivées, curieuses, généreuses, etc. Bref, tous les ingrédients étaient là pour faire de cette journée – à laquelle je suis arrivé avec une certaine fatigue – une journée humainement enrichissante et revigorante, pleine de partage et de bienveillance. Ça fait un bien fou !
La prochaine édition est déjà planifiée : « Coaching Dojo 17.3« . Elle sera à nouveau accueillie par Zenika Bordeaux et si la liste principale d’inscription a été à nouveau saturée très rapidement (et nous en sommes heureux), n’hésitez pas à vous inscrire sur liste d’attente. Beaucoup de choses peuvent encore bouger d’ici fin septembre.
Je remercie à nouveau Isabel et Fabrice de m’avoir permis d’intégrer cette aventure il y a plus d’un an de cela. Et si Isabel n’a pu être des nôtres pour cette édition, ce n’est pas sans une pensée pour elle que nous avons co-animé celle-ci avec Fabrice.
Je remercie aussi Karine, Rachel, Bruno, Denis, Grégory, Jérôme et Patrick d’avoir profité de cette proposition, et d’avoir amené dans cette journée autant de générosité et de courage.
le partage
Il s’agit d’une journée complète de partage entre … humains. Les situations partagées, les problématiques ou aspirations de chacun, les discussions qu’elles entraînent, la confrontation de nos points de vue…, cette journée n’est qu’un partage dont nous sortons tous enrichis.
l’énergie
Si vous ne l’avez pas encore expérimenté, vous ne devez pas vous rendre compte de combien une journée passée dans un cadre pleinement bienveillant peut être ressourçante. Même un samedi, alors que le réveil matinal est plus douloureux que d’accoutumée 😉.
la frustration
La proposition d’une telle journée implique la garantie d’un cadre sur lequel Fabrice et moi sommes particulièrement vigilants. L’absence prévue d’Isabel nous a donc contraint à réduire d’un tiers la capacité d’inscription à cette session. Je ne pense pas avoir été le seul frustré à ne pas pouvoir y voir quelques intéressés qui n’ont pas eu la chance de passer de la liste d’attente à la liste principale.
l’enthousiasme
Comment vous dire à quel point j’étais impatient d’animer cette nouvelle édition qui, limitée à 14 participants, s’est vue avec 30 personnes en liste d’attente ?
l’organisation
Cette édition a été source d’identification rapide d’axes d’amélioration d’un point de vue organisationnel. Elle a été en particulier l’objet de 2 couacs que je n’avais pas (suffisamment) anticipés.
Tout d’abord : le lieu.
La Coaching Dojo étant proposé gratuitement, le fait de trouver un lieu d’accueil gratuit fait toujours partie des difficultés d’une telle proposition. Je remercie à nouveau l’espace CoolWorking de Bordeaux de nous avoir proposé rapidement d’accueillir l’événement. Malheureusement, j’ai déjà évoqué les contraintes du cadre nécessaire à la proposition d’un événement dans lequel vont se dérouler des séances de coaching. Le lieu et la confidentialité sont des composantes importantes de l’équation. Or, si ma visite des locaux m’a permis de découvrir un espace de travail très agréable et idéalement situé, après discussion avec Fabrice, il nous a semblé opportun de nous tourner vers une option nous offrant une plus grande confiance dans la tenue du cadre.
C’est ainsi que nous avons sollicité l’agence d’Ausy située à Mérignac. Je remercie encore Laurence et Jean-Philippe pour m’avoir permis de profiter de ces locaux.
Mais voilà, un tel changement n’est pas anodin, et demande un certain nombre de validations dont les dernières ne sont parvenues que la veille de l’événement. J’ai eu beau communiquer au plus vite, cela n’a malheureusement pas permis à chacun de s’organiser.
Comme on dit : un fail pour lequel il va falloir être vigilant à l’avenir.
En second lieu : le fonctionnement des listes d’inscrits sous Meetup.
Là, je dois admettre une certaine ignorance de ma part. J’étais jusqu’alors convaincu que lorsqu’un événement proposait une liste d’attente et qu’un membre admis sur liste principale renonçait à sa place, une notification était émise à destination des membres sur liste d’attente pour leur proposer la place, et que le premier d’entre eux qui réagissait avait « gagné ».
En fait, les choses ne se sont pas déroulées exactement selon ce schéma. Lorsqu’un membre sur liste principale se désinscrivait, le premier membre sur liste d’attente (le plus ancien sur cette liste) venait automatiquement le remplacer. Le tout accompagné d’un mail lui indiquant qu’il avait « gagné » sa place, et surtout, sans la moindre demande de confirmation de sa part.
Autant vous dire que sur quelques annulations tardives (en partie liées au changement de lieu), certaines personnes se sont retrouvées sur liste principale sans être conscientes d’y être.
Voici donc un second fail sur lequel je vais me pencher (paramétrage possible dans Meetup ? consignes différentes d’inscriptions ? Bref, c’est toujours en cours de cogitation).
Bref, l’édition 17.1 du Coaching Dojo de Bordeaux a été pour moi, à nouveau, une journée de plaisir, et l’occasion d’identifier quelques pistes d’évolution dans l’organisation des prochaines. Parmi ces pistes, figure en première place l’augmentation de notre capacité d’accueil dans les meilleures conditions … mais je ne vous en dis pas plus, nous communiquerons bientôt sur la question ;-).
Note :Nous sommes toujours à la recherche de lieux susceptibles de nous accueillir gracieusement pour les prochaines éditions dans des conditions permettant de garantir la confidentialité des échanges et de ce qui se déroule sur la journée. Si vous avez des pistes, n’hésitez pas à nous en faire part => @ChrisDeniaud.
Cette nouvelle édition tant attendue à donc eu lieu le samedi 30 avril, dans les mêmes conditions de confort que la précédente (merci Carine !!!).
Nous étions 15 à profiter de cette journée. J’en profites donc pour remercier mes co-organisateurs Isabel Monville (@isabelmonville) et Fabrice Aimetti (@fabriceaimetti), ainsi que l’ensemble des participants qui ont apporté toute la richesse de cette journée.
Comme précédemment, et après un accueil traditionnel autour d’un café, la journée se lance autour de la présentation du cadre de la journée par Fabrice. Cadre indispensable à la pratique de ce type de journée.
J’ai ensuite eu le plaisir de faciliter l’activité d’inclusion à travers un photo langage d’une dimension que je n’avais pas encore inauguré, et dont l’accueil et le résultat ne m’inspire que de l’impatience à l’idée de le proposer à nouveau.
La matinée s’est ensuite poursuivi à travers des itérations de « bulles de coaching » permettant à chacun d’endosser à tour de rôle les postures de coach, de coaché, et d’observateur, et de découvrir ou d’expérimenter différents outils d’accompagnement, le tout dans un cadre protégé et bienveillant.
Pour l’après-midi, après le succès de cet atelier à Agile Game France, Isabel et Fabrice nous ont permis de découvrir et/ou pratiquer la CNV à travers une version personnalisée de l’atelier « Les pistes de danse CNV » de Bridget Belgrave et Gina Lawrie. Une session toujours aussi enrichissante et une pratique toujours aussi bien venue tant la mise en oeuvre de la CNV se révèle inhabituelle (alors qu’elle relève de comportements naturels).
J’en profites donc pour partager quelques liens autour de la CNV susceptibles de vous intéresser (puisque vous lisez ce post) :
Enfin, nous nous sommes quittés après une activité de déclusion facilité par Isabel, qui nous a offert des feedbacks aussi agréables que riches d’idées en vue de futures sessions.
Personnellement, j’ai déjà hâte. Et tel que Fabrice l’a exposé : nous ouvrons le programme aux propositions autour d’outils que chacun souhaiterait découvrir et/ou expérimenter. N’hésitez pas à nous contacter dans ce sens.
Le temps de trouver une salle d’accueil (merci Carine !!!), l’idée était relancée.
De surcroît, Isabel et Fabrice m’ont fait le cadeau de m’intégrer dans l’organisation de cet événement. C’est un honneur, un plaisir … un kif énormes ! Tant sur les phases de préparation que durant le coaching dojo en lui-même. Bref, une aventure vraiment enrichissante !
J’ai donc eu le plaisir (l’honneur, le kif, … oui, je me répète mais je ne les ai pas suffisamment remerciés) de co-organiser le premier Coaching Dojo de Bordeaux (#CoachingDojo). Un lieu d’exercice et d’expérimentation autour de techniques de coaching dans un cadre protégé et bienveillant.
Nous avions pour l’occasion préparé une boîte à outils qui a été mise à disposition des participants (oui : tout le monde participe dans ce type de journée – aucun spectateur). C’est à travers un programme jalonné de plusieurs itérations, elles-mêmes composées de plusieurs séances/rétrospectives, que les participants ont tour à tour enfilé les costumes de coach, de coaché ou d’observateur, le tout en s’appuyant sur les outils de leur choix (et sans la moindre obligation d’en utiliser d’autres qu’eux-mêmes).
La richesse de ce type d’exercices tient autant dans les rôles endossés que dans les échanges qu’ils génèrent. Et cette journée a été vraiment très riche.
Je ne rentrerais évidement pas dans les détails, la confidentialité de ce qui se déroule dans un Coaching Dojo faisant partie intégrante du cadre qui y est proposé.
Pour autant, au regard des retours exprimés sur cette journée, je ne peux que considérer qu’elle a séduit les participant(e)s.
Je retiens énormément de choses vis-à-vis de cette rencontre, et j’ai dans l’idée que l’une des prédominantes est l’envie de recommencer (et vu le retour d’Isabel, j’ai bon espoir !). Alors merci Isabel !!!, merci Fabrice !!!, et merci aux participants !!!