Jeudi s’est tenue la dernière réunion de la Communauté de Pratiques Narrative de l’année.
A titre personnel, elle s’est déclinée sous le thème du retard. Waze, application que j’aime tant et que j’exploite quotidiennement, ayant décidé en cours de route que je ne devais finalement pas arriver à l’heure. Je me doute bien qu’il n’y est pour rien et que cela ne reflétait que l’évolution du trafic sur mon trajet. Quoi qu’il en soit, sachant que cette édition se déroulait dans les locaux d’Isabelle (locaux sécurisés) … cela ne m’arrangeait pas vraiment. Ajouté à cela quelques difficultés de communications … mon retard n’a finalement pas été anecdotique (merci à Isabelle d’avoir insisté pour me permettre de participer).
A mon arrivée, étaient déjà présentes Catherine, Hélène, Isabelle, Isabelle et Patricia. Le sujet en cours était la conférence d’Isabelle sur le burn out et son intervention auprès d’Isabelle (ce n’est pas facile à suivre une histoire entre Isabelle(s)).
Je me permets d’ailleurs une petite parenthèse pour indiquer qu’Isabelle propose une nouvelle fois sa conférence « Comment empêcher le burn out d’entrer dans votre vie ? » le 17 décembre au centre Quintessence de Gradignan. A bon entendeur …
Catherine nous a ensuite proposé un REX sur une pratique qu’elle avait tirée d’une expérience en tant qu’intervenante au DU Coaching de l’IAE de Bordeaux. Une stagiaire l’a sollicitée sur la première partie de son mémoire de fin d’année (partie demandant de décrire une oeuvre, quelle qu’elle soit, en termes de coaching) exploitant comme support un tableau de peintre américain (je crains que son nom n’ai pas été retenu dans mon récit dominant … désolé). Cette oeuvre, et le travaille de la stagiaire ayant résonné chez Catherine, celle-ci a ré-exploitée l’oeuvre et d’autres peintures du même artiste, sous forme de support de photolangage lors d’un atelier avec l’association Force Femmes.
Cet atelier a consisté à :
- faire choisir une illustration
- poser une question au « témoin extérieur » pour illustrer l’histoire inspiré par ce choix
- puis revenir sur un triplet de questions narratives :
- Qu’est-ce qui t’a fait vibrer dans … ?
- En quoi cela résonne en toi, dans ta vie ?
- Où est-ce que cela t’a-t-il emporté ?
Ce REX a donné lieu à de nombreux échanges constructifs, en particulier autour du photolangage et de son utilisation narrative.
Pa exemple, nous avons abordé le jeu Dixit comme support visuel.
Il s’agit d’un jeu de plateau fournissant des cartes de belle facture qui se prêtent très bien à un atelier de photolangage. Il propose aussi des extensions par thèmes qui ne comportent alors que de nouveaux jeux de cartes (ce qui tombe bien pour nous).
Pour les bordelais, je n’ai pas de liens avec eux (si ce n’est que je suis client), mais le magasin Descartes propose l’ensemble de cette game (jeu + extensions).
Comme il s’agissait de l’ordre du jour, la question du devenir de la communauté sur l’année qui arrive a été levée. Sans tout dévoiler (Isabelle nous fera un retour certainement plus complet via le meetup), il semble incontestable que le maintien de la communauté est largement plébiscité, autour de partages de pratiques, de REX, de mises en pratiques, etc.
Ce dernier point venant résonner chez moi quant-à notre faculté à porter des ateliers de serious games dans le paysage de l’approche narrative pour en faire découvrir et pratiquer quelques (ou les principaux) aspects. Il s’agit d’une forme d’atelier orientée sur l’apprentissage ou la production que nous exploitons beaucoup en agilité, et à travers le premier objectif, une forme pédagogique que j’apprécie particulièrement.
Me voici donc reparti de cette session, courte mais agréable, galvanisé (comme à chaque fois) et « parasité » par cette dernière question qui ne semble pas être prête à me relâcher. (Mais ne la considérons pas comme un problème pour autant ;-))