La deuxième édition (et non la seconde, car elle ne sera pas la dernière) d’Agile Pays-Basque a eu lieu ce week-end. Autour d’une recette gagnante :
cette deuxième édition a relevé le défi de répondre à une première édition qui nous avait déjà tous bluffés. Un grand merci à tous ces acteurs pour leur investissement !
Comme d’habitude, je vais partager ici quelques notes personnelles qui n’engagent que moi 😉.
Pour moi, la conférence a en fait commencé dès le jeudi soir avec quelques agilistes déjà sur place. Mais revenons sur le programme officiel.
Nous avons été accueillis à l’ESTIA dès 8:00.
Après un accueil rapide, et une inscription en règle, les organisateurs nous ont présenté la journée et les sponsors sans lesquels nous n’aurions pu profiter de conditions aussi agréables.
Ils ont ensuite invité les speakers de la matinée à pitcher les sessions qui allaient suivre la keynote d’ouverture. Nous avions évoqué la question avec Fabrice, et force est de constater que le pitch du Coaching Dojo est encore à roder. (Peut-être dans un prochain post).
Les choses sérieuses (ou pas) sont vite arrivées avec Aurélien (@AurelienMorvant) qui nous a proposé une keynote de haut vol.
En toute franchise, les slides sont déjà en ligne (et je vous invite à guetter la sortie de la vidéo) :
Je vais donc me contenter de relever quelques éléments marquants (et ils n’y seront pas tous) :
Plus précisément, entre l’appréhension que l’on peut avoir face à un saut à l’élastique et celle que l’on peut avoir face à un changement professionnel.
⇒ Laissez faire les gens par eux-mêmes.
Bref, une keynote de qualité, pleine d’enseignements. Vivement la publication de la vidéo, je suis certainement passé à côté d’éléments essentiels. En attendant : vous avez déjà une interview d’Aurélien en vue de cette conférence par ici : https://www.infoq.com/fr/news/2017/09/transformation-agile-saut.
Là, vous pensez que je remplis pour remplir. Pour autant, le fait de proposer la pause café après la keynote d’ouverture plutôt qu’avant est assez rare pour être remarqué et pour interpeller sur l’efficacité de cette pratique. De ce que j’en ai constaté, cela a permis une mise en action de la conférence beaucoup plus rapide que la course habituelle après les participants pour tenter de démarrer dans les temps, et finalement, il n’y a pas eu d’hypoglycémie flagrante à constater. Bref, un choix stratégique qui semble payant. A garder en tête.
Je ne vais pas rentrer dans le détail de l’organisation de ce Coaching Dojo ici. Il avait la particularité d’être repensé pour être proposé à travers un format de 2 heures en lieu et place d’une journée complète. Cela tire évidemment quelques impacts que je décrierai ultérieurement dans un post spécifique.
Quoi qu’il en soit, nous nous étions fixé avec Fabrice (@fabriceaimetti) une limite de 32 participants. Ils étaient 30, et sont manifestement repartis satisfaits de leur découverte/participation. Pour cette édition, nous leur avons proposé l’expérimentation de 2 types d’outillage :
A mon goût : c’était une réussite :
Et merci Aurélien pour ce scribe :
Et merci Cyrille pour celui-ci :
Plusieurs séances ont été proposées durant la pause méridienne. Je n’ai malheureusement pas pu y participer.
J’ai donc débuté mon après-midi par un REX de Aurélie Ambal (@souvir) et Nicolas Savois (@NicoSavois) sur la mise en place, au sein d’une partie de la DSI d’une grande banque, d’un accueil des nouveaux développeurs à travers un accompagnement que je considère comme relevant plus du mentorat technique que du coaching. Cette session ayant été filmée, chacun pourra se faire un avis sur la question.
J’en retiens particulièrement les points suivants :
Bref, il est intéressant de voir ce qui a été mis en place pour permettre aux nouveaux membres des équipes de dev. de vivre une intégration moins douloureuse/solitaire que celle connue il y a quelques années par Nicolas. Si certains choix peuvent surprendre ou questionner, je ne pense pas qu’il y ait de doute sur la bienveillance initiale de cette démarche.
Après une préparation intense :
Alice Barralon (@a_barralon) nous livre quelques clefs autour de la définition d’un produit. En partant de la citation suivante :
Il n’y a rien de plus inutile que de faire avec efficacité quelque chose qui ne doit pas du tout être fait.
elle nous invite à revenir sur ce que représente la valeur d’un produit.
Le sujet ici est en particulier de ne pas confondre valeur et prix. Alice lance la réflexion à travers l’usage judicieux d’une illusion d’optique (il va falloir attendre la vidéo pour comprendre celle-ci 😉). J’ai adoré !
Elle nous introduit même une notion de « valeur vie » :
Est-ce que je suis prêt à renoncer à 6 mois de ma vie pour acquérir le nouvel iPhone? (Alice Barralon)
⇒ Vous avez 3 heures !
Nous avons ensuite eu le droit au déroulé de conception d’un produit pour minimiser ses chances d’échec. Jetez un oeil au support, cela vous donnera déjà un bon aperçu :
Et comme Alice le dit si bien :
Restez frugal ! (Alice Barralon)
ou encore :
La première règle pour les managers :foutez la paix à vos équipes ! (Alice Barralon)
François Salazar (@FrancoisSALAZAR) nous amène à nous plonger sur la notion de « culture ». Car finalement, la question mérite d’être posée :
Qu’est-ce que c’est une culture ?
Pour François, on ne sait pas ce que c’est ; on peut seulement en observer les effets (tel un trou noir – j’adore cette analogie !).
A travers ses différentes expériences d’accompagnements, il nous amène à revenir sur quelques bases théoriques telles que les 2 types de changements de Gregory Bateson, de l’école de Palo Alto, et de Paul Watzlawick.
François nous les définit ainsi :
Il nous donne ensuite quelques pistes intéressantes, pour en arriver à une conclusion détonante :
Attention aux bullshit : Si vous avez besoin d’écrire les valeurs, c’est qu’il y a un problème.
Pour cette conférence aussi, en attendant la vidéo vous pouvez déjà consulter les slides :
Alfred Almendra (@AlfredAlmendra) nous propose un atelier qu’il a lui-même créé : Le Lean Takeoff, destiné à appréhender les pratiques du Lean Startup.
Jetez un œil par ici pour vous faire une idée :
De mon côté, je suis assez fier du financement de notre « Fast Organes » :
Le samedi s’est articulé autour d’un forum ouvert.
J’y ai principalement suivi :
→ Nous avons sauvé notre base sur Mars !
Pour creuser la question, voici la keynote de clôture de l’Agile Tour de Bordeaux 2014 « L’enfer … c’est les autres » par Isabel Monville (@isabelmonville) & Fadhila Brahimi (@FBrahimi) :
→ De nombreuses découvertes sur la nature humaine. Si seulement ils pouvaient traduire ce jeu !!! (Sincèrement, nous sommes là bien loin d’un anglais technique, ce qui rend l’abord du jeu peu évident)
Bref, je ne saurais conclure qu’ainsi :